Pour une restitution crédible de la musique du passé, sans doute le respect du texte musical et de la syntaxe objective da la partition s’avèrent-ils nécessaires, sutout à la lumière des conventions découlant des impératifstechniques, des règles de composition et d’exécution du langage utilisé. Il est cependant essentiel aujourd’hui de ne pas limiter ce travail à une stérile reconstitution ou restauration musicale, et ainsi de redonner vie à une oevre d’art vivante en la renouvelant continuellement dans sa propre essence.
Nous nous sommes cepandant inspirés de l’histoirè de ces virtuoses [Farinelli, Caffarelli, Carestini, Senesino, ...] ainsi que du contexte poétique et dramatique des époques dont ils furent les témoins.

L’Oevre d’art en musique n’est pas seulement celle que le compositeur acevée en elle-même; on peut en effet affirmer que celle-ci ne prend vie que dès lors que l’interprète le réécrit pour son public, dans le respect du texte original et de sa nature intime. Tout est possible pour qui aime vraiment ce qu’il fait s’il réussit, grace à sa puissance affective, à le faire aimer des autres.
Le sopraniste Aris Christofellis est l’un des derniers vrais virtuosi musiciens au sens le plus large, il est à même de comprendre et de voir au-delà da la seule sonorité, ecrivant variations et improvisant les cadences qui conviennent au personnage interprété autant qu’au style de l’époque.

Un voyage musical à travers les musiques [scritte per i virtuosi castrati] de: Lampugnani, Gluck, Sarti, Haendel, Mozart, Vivaldi, Duni, Giacomelli, Metastasio, Carlo Broschi (Farinelli), Riccardo Broschi, Hasse, Ariosti, Pergolesi, J.C. Bach, Cherubini, Gazzaniga, Guadagni, Aprile.